Texte Philosophique
Après avoir remplit ses deux cruches, un vendeur d’eau se rend chaque matin à la rivière, et part vers la ville distribuer l’eau à ses clients.
Fissurée, une des cruches perd son eau. Toute neuve, l’autre rapporte plus d’argent.
La pauvre fissurée se sent inférieure. Un matin, elle décide de se confier à son patron : « tu sais, je suis consciente de mes limites. Tu perds de L’argent à cause de moi, car je suis à moitié vide quand nous arrivons en ville. Pardonne mes faiblesses.»
Le lendemain, en route vers la rivière, Le patron interpelle sa cruche fissurée :
«Regarde sur le bord de la route ! C’est joli, et plein de fleurs ! C’est grâce à toi, réplique le patron.
C’est toi qui chaque matin arrose le bas-côté de la route.
J’ai acheté un paquet de graines de fleurs et je les ai semées le long du chemin.
Et toi, sans le savoir et sans le vouloir, tu les arroses chaque jour.
Ne L’oublie jamais :
nous sommes tous un peu fissurés. mais nous pouvons faire des merveilles avec nos faiblesses.
Marguerite LAFLEUR
